Route du Barrage de la Dumbéa

 

Tous les jours ou presque, disons environs 6 jours sur 7, je vais marcher avec mes chiens Willy et Lola, je fais entre 5 et 11 km. J’ai plusieurs trajets :

 

-          la route du barrage de la Dumbéa : je longe la rivière puis je vais jusqu’au barrage, ce trajet aller-retour fait environ 11km.

 

Cette promenade est ma préférée, j’en retire beaucoup de plaisir : je vais jusqu’à l’entrée du parc de la Dumbéa, je me gare sur le parking.

 

De là je commence ma balade le meilleur moment et le plus magique c’est très tôt le matin, avant sept heures, si possible. Par temps bien sec et en saison fraîche c’est encore mieux :

la fraîcheur vive du sous-bois est vivifiante, le soleil commence à percer les grands arbres, une légère brume effleure la surface de l’eau, et la rivière est bleu vert.

 De plus c’est en cette saison que le parc est le plus propre, moins de campeurs donc moins d’ordures. L’eau est vive, et abondante, les cascades plus nombreuses.

 

L’avantage c’est que le parc est aussi moins fréquenté, il est rare de croiser un véhicule le matin de bonne heure en saison fraîche. Je marche donc sereinement et d’un pas rapide car il fait froid, c’est tout bénéfice car mon corps en profite. Les paysages sont magiques, je ne me lasse pas de voir cette rivière qui change d’aspect sous la lumière, cette eau qui vit, bruyamment, et pourtant ce bruit là ne stresse pas, il détend. L’air frais pique et fait pleurer, mais je respire à pleins poumons, et là je me sens vivre pleinement. L’écume mousseuse des eaux tourbillonnantes me captive et rappelle des souvenirs, des baignades dans les cascades quand j’étais jeune, au mois de juillet, des massages sous l’eau glacée en tenue d’Eve.

 

Le sol est bien dur et ferme, je peux marcher vite, et cette atmosphère magique me donne beaucoup d’énergie.

 

Je longe la rivière jusqu’au troisième pont puis je continue jusqu’au barrage. Là ce sont les montagnes environnantes imposantes qui m’impressionnent et m’accompagnent le reste du chemin. C’est dans ce tronçon vers le barrage que je ressens le plus de joie intense et de bonheur intérieur, ce trajet fait partie des plus longs et pourtant je ne sens pas la fatigue. Chaque arbre, chaque détour, chaque montagne me porte.

 

Et le retour est si rapide, je mesure à chaque fois l’aller, mais le retour me semble toujours plus court.