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Notes sur la vie

Voir les bons et beaux côtés de la vie ne veut pas dire que l’on ignore ou occulte les autres choses, l’autre réalité du monde.
Je connais l’humain, je sais de quoi il est capable, d’un bout à l’autre du spectre des possibilités, du pôle positif au pôle négatif.
Je suis loin d’être naïve. Je mélange une profonde haine et un amour incommensurable pour l’homme. Cet être merveilleux capable de choses inimaginables. Cela a produit en moi la recherche de la moyenne en tout, pour être en paix avec mon être intérieur.
J’ai conscience de la grandeur, et de l’abyssale abjection.
Je vais choquer, je le sais...mais si les gens qui me connaissent pensent un instant que j’ai un mental de bisounours, cela devrait changer le regard qu’ils ont sur moi.
Je connais la noirceur, j’y ai fait face. Elle n’a jamais réussi à m’atteindre car j’ai toujours trouvé la force et le courage de la maintenir à distance. Je suis allée d’une limite à l’autre, et je n’ai jamais eu besoin de drogue ou autre incitation extérieure pour faire mon grand voyage intérieur.
L’observation du monde et de la vie ont conforté mes conclusions personnelles : nous pouvons tous aller d’un extrême à l’autre.
Donc quand je parle de choix, de sens, de responsabilité de l’être sur l’orientation de sa vie, je sais exactement de quoi je parle.
Nous nourrissons le monde avec nos choix, c’est le sens du « libre arbitre ». Nous sommes seuls. Nous naissons, vivons et mourons dans la solitude...c’est en dehors de ces moments forts que  nous cherchons la compagnie des autres, afin de nous distraire de nous mêmes.
Puis ayant plongé suffisamment profond aux confins de notre être, nous pouvons remonter à la surface et faire le choix.
Nous avons trois possibilités : 
Le négatif, le positif, ou le juste milieu.
J’ai opté pour le juste milieu. Donc quand j’exulte devant la beauté du monde, je garde à l’esprit que tout est fragile et demande  un soin constant pour se maintenir et durer.
Quand je me désespère pour les atrocités et l’injustice du monde, je regarde en face l’innocence et la magie du monde des enfants, je redouble d’amour envers la nature qui est l’exemple même de notre équilibre.
Je sais ...et c’est parce que je sais que je prône l’incertitude en tout. Car même au sein de ce que nous croyons connaître, réside une part de quelque chose que personne ne peut maîtriser. Chacun peut l’appeler comme il  veut, pour moi c’est l’énergie vitale, l’instinct de survie, l’étincelle de la conscience, ce je ne sais quoi qui peut faire tout basculer en nous à n’importe quel moment.
Quand nous avons réussi à nous aligner sur notre conscience, nous voyons le monde tel qu’il est. C’est alors que nous avons le choix du regard que nous posons sur ce qui nous entoure, que nous prenons la mesure de notre impuissance personnelle et individuelle face au déroulement des événements extérieurs, et de notre pouvoir de faire évoluer la conscience du monde grâce à notre compréhension de tout ce qui arrive en nous et autour de nous.
J’ai décidé de rester hors les murs du monde, de magnifier la beauté, la joie, la liberté...de vivre l’éphémère dans toute sa splendeur, car c’est magique. L’effet rejaillit partout en moi et hors de moi.   C’est tout ce que je peux faire.
01/05/2018

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