Retour vers Los Angeles

Aujourd'hui je suis partie de Monterey, en direction de Los Angelès. Je n'ai pi résister à la tentation de m'arrêter dans un petit restaurant, sur la droite en descendant vers la côte. C'est un établissement de petite taille, avec des baies vitrées partout et une terrasse en bois. Le cadre est magnifique, on a une vue sur les rochers et les falaises battus par le fougueux Océan Pacifique. Des vols de pélicans traversant le ciel, les cris des mouettes, l'odeur de l'océan, et tout cela pendant que je prenais un délicieux petit déjeuner dans une charmante petite salle, tout en papotant avec une autre cliente, en balade elle aussi, et elle aussi sous le charme de l'endroit.
Et en plus l'accueil y est soigné, le maître d'hôtel est resté un moment discuter avec nous, à un moment il s'est déplacé pour aller prendre un couple en photo, à leur demande, puis il est revenu vers nous.
J'ai ensuite repris la route, et admiré la côte, une longue corniche avec des paysages marins d'une grande beauté malgré la brume et les nuages bas. Cela conférait un charme particulier à la promenade.

Sur le chemin avant San Simeon, il y a un endroit où les otaries viennent se reposer et préparer les ébats amoureux du printemps. Et partout quand on s'arrête, des écureuils sortent de leur fourré, jouant entre les jambes des passants et cherchant des restes de nourriture. Ils sont habitués à ce qu'on leur donne quelque chose, car ils viennent vers vous avec assurance, se dressant sur leurs petites pattes arrière pour demander leur dû.

C'est fantastique de voir toute cette faune, ces mammifères marins, nonchalamment étendus sur la plage, nous ignorant complètement, les grands oiseaux marins, les canards sauvages en formation de vol printanier, les pigeons parfois, les écureuils, tout ce petit monde autour de vous, comme une osmose naturelle, mélange d'indifférence et d'absence de crainte, comme si notre présence était normale, pas « attendue », mais comme une évidence.