La réponse à Socrate

En réponse au commentaire de Raphaël, trop  subjectif pour être publié.

La vertu slencieuse est un concept issu de mon imagination entre la noblesse et la sagesse.

« La vertu silencieuse » est un objectif de vie, un but à atteindre, elle demande un traitement objectif de ses acquis, et donc une projection dénuée de subjectivité. Si c'est effectivement un état à atteindre , c'est justement par l'analyse et la compréhension de ce que nous sommes, sans complaisance.

Je ne suis pas « la vertu silencieuse », je ne l'ai jamais prétendu, je la recherche.

C'est avoir fait la paix avec soi-même et n'être en guerre avec personne.

Je consacre mon temps et mon énergie à rechercher en moi cette vertu silencieuse, cela n'a rien de commun avec le savoir littéraire ou philosophique acquis par la connaissance des œuvres écrites ou perpétuées par l'art . Si Socrate, le philosophe, le trublion a permis l'opposion des concepts en fondant la dialectique, il n'en n'a pas moins introduit la notion de choix. Et c'est bien là que son discours prend tout son sens.On peut tout opposer, mais il demeure important de faire un choix.

L'honnêteté, la droiture mais aussi l'acceptation inconditionnelle des autres, l'échange et le partage sont des moteurs de la vertu silencieuse, se taire plutôt que parler, entendre plus qu'écouter, laisser monter en soi quelque chose de fort qui nous dépasse.

Cela veut dire aussi de rester en dehors de toute source de conflit, de tout ce qui nous blesse, cela veut dire d'être en harmonie avec ceux que l'on a choisi de côtoyer.

Nul besoin d'une revanche à prendre, nous ne possédons rien, ni personne, il est sage de rester dehors de tout, en faisant partie intégrale du Tout.

Il est important d'essayer de comprendre et d'analyser dans la sérénité. Dans la dichotomie du bien et du mal, je choisis résolument le bien. Entre le négatif et le positif je préfère regarder vers le positif. Entre la punition et la rédemption , je choisis la rédemption.

Certains choix que l'on fait peuvent affecter les autres, c'est ainsi, mais tout a une raison d'être.

Ce que chacun a vécu et comment il l'a vécu, il le sait, et cela ne regarde personne d'autre. Et dans son histoire personnelle, chacun est seul à savoir ce qui a réellement existé et comment.

Chacun interprète les actes des autres à travers son filtre et son histoire personnelle, personne n'a le droit de s'arroger le jugement divin.

Je pratique au quotidien une maxime qui me tient fort à coeur : «ne regarde pas la paille dans l'oeil de ton voisin mais la poutre qui est dans le tien! »

Je m'occupe de ma vie et de ceux qui m'entourent et avec qui j' ai établi des codes et des relations qui me sont propres.

Je ne laisse plus personne entrer dans l'intimité de ma vie et de mon histoire car elle est sacrée.

Il m'a fallu beaucoup de temps pour l'apprendre et le comprendre. Et désormais je choisis avec discernement ce qui demeure privé et ce qui peut devenir public.

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