Phoenix

 

Aujourd’hui je marchais dans les rues de Phoenix, loin de tout et pourtant en accord avec moi-même,  comment expliquer cela. J’ai réalisé un rêve et je vis la plus belle des choses, je peux mourir demain, tout va bien, maintenant ce qui va m’arriver sera du bonus. Je sais que j’ai laissé les soucis derrière moi.  Je n’ai pas envie de revenir, j’ai envie de continuer toujours plus loin. C’est ainsi c’est mon destin. Ma vie est trop précieuse pour que je continue à la perdre dans des histoires sans intérêt. Ce n’est pas un constat nostalgique, c’est une réalité froide et implacable.

Phoenix

La ville de Phoenix couvre 5180 Km², il n’est pas trop compliqué de s’y déplacer en voiture quand on a compris le système routier toutes les routes  à la verticale, à gauche de Central 00, sont des avenues numérotées jusqu’à environs 115 Ave, à droite ce sont des rues jusqu’à environ la 128ème ST , les rues à l’horizontale ne sont pas des numéros,  après il suffit de repérer le nom de la route à l’horizontale  et traverser jusqu’à la bonne intersection de l’avenue numérotée : ex pour aller de mon motel au centre ville je vais de la 52ème sur la 59ème, jusqu’à MacDowell Rd, et le la remonte jusqu’à l’intersection de Central 00, pour revenir, je reprends MaCDowell en sens inverse jusqu’à la 52ème

Ensuite je repère un parking gratuit, de préférence la Bibliothèque parce qu’il est très grand, il y a toujours de la place. Je vais faire un tour dans la bibliothèque pour la forme et ensuite j’utilise le trolley bus ou le métro.

Comme toutes les grandes villes Phoenix a son quartier financier, un quartier culturel, et des quartiers « shopping », il y a beaucoup de restaurants. Beaucoup de terrasses. Les bâtiments du quartier financier sont impressionnants, et juste à côté on trouve des petites maisons, ou derrière des quartiers d’habitation assez chics. C’est dans Scottsdale que l’on trouve le plus de distractions et c’est là que vit la ville la nuit. Mon motel  se trouve dans Glendale, quartier d’habitations middle class, essentiellement. On trouve un peu de tout dans le coin, mais pour visiter, il faut avoir une voiture. J’ai même vu des vaches non loin du motel où je suis, dans un grand enclos, avec peu d’herbe  mais de grosses bottes de foin. Par contre il y a beaucoup d’oiseaux, car beaucoup d’arbres, de nombreux points avec une fontaine, des plans d’eau dans les quartiers chics. C’est surtout à ça que l’on reconnaît les beaux quartiers, ils sont plus verts.

Phoenix est une vile vivante et jeune, il y a un quartier étudiant, Tempe, très actif. Quand je marche dans la rue, je croise beaucoup de jeunes, certains qui vont ou reviennent du terrain de basket, d’autres qui se promènent ou attendent le car scotchés à leur Cellphone, les enfants jouent dans les aires qui leur sont réservées. La population de Phoenix est un mélange d’espagnols, d’indiens et de nord américains, il y a pas mal de noirs, mais le mélange indo-hispanique domine.

Les belles maisons sont sur Chandler, mais aussi Rural road, les maisons sont très grandes et belles, la couleur dominante est l’ocre, et rose saumon, certainement à cause vu vent du désert qui charrie la poussière ocre des rocks environnants. Mais pas de style ostentatoire, le bon goût est de rigueur.

Les gens d’ici sont assez religieux, j’ai croisé des écoles catholiques, un grand collège jésuite, des églises adventistes, et d’autres religions dont je ne me souviens plus, un peu partout dans tous les quartiers. Le collège jésuite est impressionnant, apparemment il e aux réservé à l’élite, et aux gens fortunés, ce collège occupe tout un quartier à lui seul, et est entouré d’habitations réservées au collège car il est interdit de pénétrer dans toute la zone. J’ai vu plusieurs jeunes arriver dans l’enceinte avec leurs propres véhicules, et des 4X4 pour la plupart.

La culture indienne et la vie de l’ouest américains sont omniprésentes. Dans les musées, surtout le Heard Muséum, qui extrêmement intéressant et qui jette un pont entre les indiens d’avant et de maintenant. La nourriture est un mélange de cuisine américaine, mexicaine, et western style. Même dans les fast food, les différentes cuisines se mélangent, et c’est plutôt bon.

J’ai copiné avec un taximan, que j’utilise beaucoup pour me déplacer, c’est le meilleur moyen de découvrir un endroit, avec quelqu’un qui y vit depuis toujours.

Il m’a emmené dans un restaurant cowboy, avec ambiance et musique country, le Rustler’s Rooste, si vous venez à Phoenix je vous le recommande pour le fun, mais aussi pour la vue dominante sur la ville, il est plein à craquer le soir, il faut parfois attendre un peu au bar, pour avoir une table, mais c’est l’occasion de déguster une bonne bière en discutant avec les gens . Pourtant les salles sont immenses, sur deux niveaux. Tout est rustique à l’intérieur, en bois, avec des têtes de bœuf en déco, des escaliers en bois, une entrée construite à même la roche. Les « bands » défilent, avec banjos, et autres instruments, costumés.

Les serveurs sont des cow boys, avec les traditionnelles « jokes » en guise d’accueil, c’et vraiment le monde western qui s’offre à vous. En plus la nourriture y est excellente, la viande extrêmement tendre, les bonnes « roasted potatoes »  haricots pimentés en accompagnement, et en entrée le Razor snake, en friture, à déguster avec une sauce au concombre, et la salade. Le taximan m’a raconté que ce restaurant a été fondé par un ancien baroudeur, un cowboy  vers les années 20,  qui est mort il y a quelques années. Il a vécu très vieux et racontait des histoires du passée aux habitués. Cet  endroit est chargé d’histoire, et dans un coin on voit encore le vieux piano en bois.

 

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