Blog

  • Rien de Rien

    • Le 27/05/2023

    En attente....

  • Rien de Rien

    • Le 27/05/2023

    En attente....

    Lire la suite

  • Désespérance , ou Espérance?

     

    Les  événements qui se déroulent en France en ce mois de juillet 2015, tout comme, depuis déjà quelque temps, la montée d'un grand sentiment d'abandon de la jeunesse ici en Nouvelle Calédonie, me poussent à nouveau à prendre position.

    Oui les temps que nous vivons sont particulièrement alarmants. La mondialisation gagne du terrain et les hommes et femmes sont de plus en plus dépassés par leur quotidien. Tant et si bien qu'ils ne voient pas qu'ils s'enfoncent chaque jour un peu plus dans une forme de standardisation, de déni, ils s'adaptent à des conditions de vie infernales, comme nous savons tous si bien le faire.

    La facultė  d'adaptation de l'être humain est une marque de son intelligence. Oui mais là, il ne s'agit plus de promouvoir l'effort d'adaptation du cerveau à une situation nouvelle, mais plutot d'habituer le cerveau à subir une norme. Cette norme étant de se satisfaire de ce qu'on lui propose. Et elle est imposée par des grandes marques publicitaires, devantures de puissants lobbies commerciaux internationaux.

    L'omniprésence des mėdia dans notre vie, cette perpétuelle agression des images, prive notre esprit de temps et d'espace de reflexion. L'incitation à vivre dans le bruit, à écouter des musiques de plus en plus agressives, qui battent les tympans, à monter le volume pour se couper du monde, cette pollution bruyante prive notre esprit de la quiétude et de la disponiblité pour écouter notre musique intérieure.

    L'afflux incessant d'informations de toutes sortes, disparates et mélangėes, sans ordre d'importance ou de priorité, nous empêche de faire des sélections, des classements, des analyses, des rapprochements....Nous habituant à la confusion...

    La diffusion d'émissions addictives voyeuristes, où la bêtise rivalise avec la violence et des comportements irrationnels, pour nous sidérer, nous choquer, nous rendre émotionnellement réactifs, pour mieux nous manipuler, ...nous prive de notre bon sens, de notre raison et même du simple sens commun qui devrait diriger nos vies.

    Le monde est tentation, la jeunesse veut avoir le produit dernier cri, être toujours à la pointe de la technologie. Tout est fait pour flatter l'égo, "être le premier"... Oui il y a longtemps on voulait être le premier de la classe, le premier à arriver en tête dans les compétitions sportives, être le premier à réussir dans le vie. Aujourd'hui on veut être le premier à acheter le nouveau smartphone, le nouvel écran de la dernière technologie en vogue. Ils sont nombreux dans ce cas et se livrent à une vraie competition d'acquisition commerciale. Comme si leur vie, leur dignité en dépendait.

    Donc dans ce monde, cette matrice de besoins matériels insatiables, l'esprit, la réflexion, la créativité n'ont plus leur place. Les gens ne se voient plus, ils voient la voiture dans laquelle l'autre est assis. Les gens sont déconnectés des autres et donc par voie de conséquence, d'eux mêmes.

    Mais autour de la société humaine, il existe une organisation, bien structurée,  qui mène cette masse d'individus sous contrôle, vers un destin qu'ils maìtrisent et dont ils sont les seuls à avoir la clé.

    Ces gens ménent le monde dont il tirent les ficelles, pour leur intérêt privé. Ils ont corrompu les gouvernants, ils possèdent les organes médiatiques et les banques, donc le pouvoir de savoir et le pouvoir de posséder.  Ils ont créé de toute pièce les  dettes publiques des États dans lequelles les pays s'enferrent et donc appauvrissent leurs populations,... et donc ils dirigent le monde.

    Pourtant il y a un moyen de lutter contre cette emprise, il est très simple. Il suffit de rendre leurs cerveaux aux gens. Il suffit de réveiller les consciences, de sortir les gens de la torpeur consumériste. Il faut réapprendre à regarder le monde, rėveiller l'esprit humain qui est toujours présent, mais seulement endormi.

     

     

  • Me revoilà

    • Le 19/11/2012

    Me revoilà  après une longue absence. Beaucoup de changements, de nouvelles expériences de vie, mais je reste la même dans mon cœur et dans mon âme.

    Il me faut renouer avec la technique du site. Mais j'ai de nouveaux textes en construction dans ma tête. Je suis plus que jamais passionnée par la vie, par les autres, par la Nature. Je me sens plus que jamais investie dans un certain "devenir".

    Je sors de ma bulle.

    Lire la suite

  • Transition sédentaire

    • Le 01/06/2010

    Cela fait quelques temps maintenant que j'expérimente ma vie de résidente sédentaire et surtout que je ne vais plus faire de grandes balades, c'était bon pour mon coeur mais pas pour ma peau, je suis une rouquine et 42 ans dans le Pacifique ça ne pardonne pas, il me faut à présent  être prudente. Pourtant je ne renonce pas à ma vie de nomade, sous des soleils moins virulents.

    Rester ainsi chez moi m'a fait renouer avec deux autres passions, la réflexion, une forme de méditation sans connotation religieuse, j'écoute le monde , je l'observe et j'essaie d'en dégager une forme de pensée philosophique, et la couture, soit à partir de patrons pour des modèles courants ou "tendance" soit par la création de modèles issus de mon imagination.

    J'ai aussi renoué pendant quelques temps avec la famille, et il s'est passé ce qui doit être : j'ai éclairci les rangs de mes fréquentations familiales, pour garder un noyau privilégié.

    Tout ce que j'ai appris jusqu'à présent c'est de savoir m'entourer, sans me laisser déborder. J'ai aussi renoué avec la "vertu silencieuse". Mes journées s'écoulent lentement, dans la douceur et le calme, ponctuées par des émissions d'informations télévisées qui me permettent de suivre l'actualité mondiale, et des séries, documentaires d'investigation ou des films qui satisfont mon voyeurisme social, et donnent aussi du grain à moudre  ma réflexion sur le monde.

    J'ai la chance de ne pas avoir  aller chercher de quoi vivre tous les jours car j'ai mon autonomie financière, et donc j'essaie d'utiliser mon tems de la façon la plus utile à mon sens, en créant de la réflexion, et en faisant réfléchir les autres.Car c'est ce qui manque le plus dans le monde actuellement des gens qui arrêtent de courir et qui tentent de trouver d'autres chemins, d'autres pistes pour sortir du marasme social infernal dans lequel l'humanité s'enfonce sciemment.

    Pour cela j'ai créé une rubrique intitulée "Le jardin philosophique" où je regroupe des analyses, des réflexions, simplement humaines, ce ne sont pas des expertises économiques, politiques ou sociales, seulement des fruits de ma réflexion, qui ont pour but de vous inviter à réagir, et à voir la vie , le monde, autrement que ce que l'on nous demande d'y voir.

    Mes voyages n'en sont pas pour autant terminés, je prépare une nouvelle expédition à travers les capitales européennes, un voyage qui devrait durer entre 4 et 6 mois, et dont les dates ne sont pas encores arrêtées.

     

     

    Lire la suite

  • Vérité ou mensonge ?

    Avant de dire exactement ce qui pour moi est vérité ou mensonge, voici un petit apparté sur les incidents de la Nouvelle Calédonie.

    Le départ de feu de ce qui s'est produit, c'est une vulgaire histoire de quelqu'un qui a vu une chose qu'il n'aurait pas dû répéter,  comme cela a souvent cours ici ou ailleurs. Puis cela a été l'engagement d'un syndicat derrière un employé qui a payé son indiscrétion, avec en arrière plan un règlement de comptes entre forces en présence de la même aubédience politique, et cela s'est transformé en conflit politique avec fond de racisme, dont une poignée d'extrémistes a tenté de tirer parti, pour généraliser ce conflit.

    Mais au moins 25000 personnes ont manifesté pour dire qu'il n'ont pas été dupes, et les gens qui vivent chez nous veulent seulement travailler, circuler et vivre en paix.

    Comme quoi avec une brindille bien allumée et le bon vent qui souffle dessus on provoque un bel incendie.

    La vérité derrière tout ça seuls les intéressés la connaissent vraiment. Et je ne me riquerais pas plus avant, car j'ai dit les grandes lignes de tout ce que j'en sais.

    Alors voilà bien le terrain miné de la subjectivité, des passions incontrôlées, de l'ambition et de l'amour du pouvoir qui conduisent à l'affrontement et à la violence.

    Celui qui détient le pouvoir c'est celui qui sait. Et celui qui a envie d'avoir le pouvoir va faire croire à tout le monde qu'il sait. Et pour cela, il va soit travestir la réalité des faits ou bien simplement inventer des faits qui, répercutés par le nombre, deviendront une forme de réalité reconnue par tous.

    Qui n'a pas une fois dans sa vie inventé un tout petit truc, pour diverses raisons, auquel il s'est mis à croire à force de l'entendre revenir à lui comme une réalité ? Ce tout petit  truc peut être un mot, un acte, ou un sentiment, auquel on donne vie et auquel on veut croire, et qui à force créée sa propre réalité.

    Cela est pourtant un mensonge, au départ et le reste à l'arrivée car il y a au fond de chacun de nous une présence qui sait, qui parfois nous laisse oublier les choses pour un temps et qui un jour se rappelle à notre souvenir, vient nous hanter, jusqu'à ce ce que nous faisions sortir la vérité.

    Donc la réalité, et la vérité sont deux choses bien différentes. La réalité est ce qui est réel, ce qui existe et la vérité est ce qui est vrai, initial et non corrompu.

    Chacun peut vivre dans sa propre réalité, mais il n'existe qu'une seule vérité.

    Quid du mensonge ?

    Mentir c'est exprimer une chose qui n'est pas vraie. Mais est-ce que l'on ment quand on énonce une réalité qui est issue d'un mensonge devenu la réalité ?

    Quand on énonce une réalité, on dit la vérité, car on dit ce qui est et non pas comment cela a été. La réalité a un contenu temporel : ce qui existe,est réel, présent, et donc vrai.

    Et c'est là que réside toute la complexité de l'esprit humain qui confond la réalité d'aujourd'hui bâtie sur le mensonge d'hier, et le mensonge, qui est et vit ailleurs, dans un autre temps et qui a créé sa propre réalité.

    Alors que faisons nous de ce mensonge ? Doit-on rendre le pourvoyeur initial de ce mensonge responsable de cette réalité que chacun de nous a transporté, répercuté, et validé ?

    C'est à chacun d'entre nous à répondre à cette question car comme tout ce qui fait ce que nous sommes, nous avons chacun sur nos têtes la responsabilité de nos actes, et de nos paroles.

    Et si nous ne voulons pas avoir un jour à se poser cette question, il y a une règle à respecter et appliquer : Je ne dis que ce que je sais, parce que je peux démontrer que ce que je dis est la vérité.

    Et là le mensonge devient une fantaisie de l'esprit qui n'engage plus que celui qui l'exprime. Il perd de sa force, il perd de son intérêt et disparaît peu à peu de nos vies.

    Lire la suite

  • Voyage, voyage...

    • Le 16/05/2009

    En ce qui me concerne, le voyage c'est quand plus rien ne vous retient là où vous êtes.

    Qu'est-ce qui vous retient dans un endroit pendant une période donnée ? Vos obligations. Le devoir de faire sa vie, de se nourrir, de se loger, de créer des liens, de fonder une famille. J'ai fait tout cela, et je ne sens plus d'obligations dans ma vie. Je suis un électron libre, dans un monde où tout semble lié. je ne sais pas pourquoi, le seul lien que je sente en moi est immatériel : mon lien avec  la famille, les amis, Dieu.

    Je ne sais pas pourquoi c'est ainsi, je ne peux pas expliquer ce besoin impératif d'indépendance. C'est vital, je sens que je vis quand je suis libre de toute contrainte.

    Et l'amour dans tout ça ? L'amour a pour moi un sens universel, je milite pour l'amour inconditionnel. Pourquoi réserver cette plus belle part de vous-même à une ou quelques personnes quand il y a tant à aimer dans ce Monde et sur cette Terre. J'ai du mal à choisir et à m'arrêter à quelques personnes.

    Ma famille est en moi, je la porte dans ce que je suis. Mes amis sont dans mon coeur, et c'est là qu'ils vivent.

    Je rencontre des gens, des êtres remplis de vie, avec leurs difficultés, Monty le taximan a des problèmes de santé, il a eu une existence difficile, et très peu d'amour maternel, il s'est découvert une autre famille après une expérience terrible, il a été charpentier, et maintenant il adore conduire un taxi car il rencontre ainsi des gens du monde entier. Pat taxiwoman est seule, elle a du mal à marcher, elle ne sait pas comment elle va vieillir, car la vie est dure pour les gens qui sont pauvres aux USA, et elle rêve de voyager, et de vivre comme moi, mais elle a sa congrégation, et elle y est heureuse avec ces gens. Rory est guide sur un jetboat, il a une belle vie, il est dans un pays magnifique qu'il adore.

     

     

     

     

     

    Max Cross et Tristan Hace sont deux jeunes gens, ils ont dix neuf et vingt ans, ils voyagent en faisant du pouce et dorment où ils peuvent. L'un sans parents, l'autre d'une mère alcoolique, ils se sont trouvés sur la route et se tiennent mutuellement chaud, moralement et physiquement. Ces sont deux bons petits gars, ils n'ont rien que leur maigre paquetage et leurs skates boards, mais ils ont toujours un sourire et un bonjour pour vous.

     

    Et ici j'ai rencontré le prêcheur, je ne sais pas son nom, j'ai oublié de le lui demander. Il a vécu avec femme et enfants, et puis un jour il a tout laissé, il a entendu un appel. Et il voyage sur son vieux vélo, avec toute sa vie dessus, avec ses deux vieilles bibles couvertes des témoignages de tous ceux qu'il a rencontrés, qu'il a aidés, et pour qui il a prié. Nous avons parlé de la vie, du monde et de Dieu pendant une heure.

    Voilà, c'est ça le voyage. Et c'est pour ça que je suis sur la route. Le monde est si beau à voir, et il y a tant de gens à rencontrer, à découvrir. Quand je vois tout ce qui m'entoure, je ne peux que remercier le ciel, pour la chance que j'ai d'être là et de faire ce que je fais en toute sécurité.

    Nombreux sont ceux qui ne peuvent pas comprendre le plaisir que j'ai à vivre ainsi. Tous ceux qui rêvent de construire un univers sécurisant : une maison, un travail, une famille et un endroit où vivre. J'ai seulement besoin d'un moyen de transport, d'un abri avec de quoi m'assurer une bonne hygiène, et de quoi me restaurer. Je vais de plus en plus me dépouiller, je vais me séparer des choses inutiles et conserver l'essentiel. Il faut que j'aille plus loin, dans cette expérience de vie. J'ai besoin de l'indispensable, c'est l'authenticité de l'être.

    Ma mémoire me fait souvent défaut, mais ce voyage fait travailler mon cerveau, et c'est bénéfique pour ma mémoire.

    Je passe des jours et des jours sans entendre un mot de français, et j'avoue que j'évite les touristes français, nous sommes si différents. Ils ne pourraient pas comprendre ma démarche pour la plupart, car ils sont en vacances, je suis en partance.

    Visiter et comprendre le monde ce n'est pas seulement un dépaysement ou une simple découverte, pour moi. C'est un pèlerinage dans le monde réel. C'est La Mecque de l'être humain.

    Le plaisir immense que je ressens est difficile à expliquer. C'est une chaleur intérieure qui s'amplifie lentement. Rien d'excitant, au sens épidermique du terme, quelque chose de profond, qui se construit peu à peu. J'ai trouvé ma place, et je sais qui je suis. Ma place est en suspension dans l'univers qui m'entoure. Je suis un être humain.Mon identité importe peu, elle est utile pour le quotidien et surtout pour les autres, c'est un signe de reconnaissance.

    J'ai plongé dans quelque chose que les gens recherchent dans la drogue ou l'alcool, moi je n'ai pas besoin de ça, mon esprit est grand ouvert, mon coeur aussi, ma sécurité c'est cette assurance que j'affiche ouvertement.

    Il est intéressant de voir comment les gens me regardent. La plupart me sourient, quelques uns m'ignorent. J'ai un look original avec mon jean, mon teeshirt ou ma grosse veste,et mon chapeau. Je suis sans âge, sans sexe, sans nationalité, et ça me plaît.

    Lire la suite

  • "L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai!"

    • Le 11/05/2009

     

    Les Etats Unis, pour moi, c'est l'Amérique qu'a chanté Jo Dassin. Ce n'est pas cette chanson qui m'a donné envie de venir ici, mais tout un ensemble de choses que j'ai vu à la télé, dans des films, ou lu dans mes livres, De William Faulkner, à Paul Auster en passant par Samuel Beckett , et bien d'autres encore. Mais Ces quelques mots de cette chanson traduisent bien ce que je ressens de l'Amérique.

    C'est un endroit qui fait rêver certains et cauchemarder les autres.

    Je fais partie des premiers.

    Pour moi l'Amérique, c'est la liberté. Pas la Liberté au sens humaniste du terme, mais simplement dans son sens le plus simple : la liberté c'est avoir le choix. Après, ce qui découle de ce ou ces choix, c'est notre responsabilité individuelle, et nous devons en assumer les contraintes.

    Ici je sens que j'ai le choix, je peux décider ici et maintenant ce que sera ma vie.

    La Nouvelle Calédonie c'est une île qui fait rêver beaucoup de gens. J'y ai vécu de l'âge de 9 ans jusqu'à l'age de 50 ans. J'ai vécu ma vie de femme, de mère, et ma vie professionnelle, et j'y ai même tenté de créer mon entreprise. La vie a été ce qu'elle a été j'ai fait des choix plus ou moins bons. Je ne renie pas ce que j'y ai vécu, mais il y a une chose que j'ai à reprocher à la Nouvelle Calédonie : je ne m'y suis jamais sentie complètement chez moi : il y a toujours quelqu'un en Nouvelle Calédonie pour vous rappeler que vous n'êtes pas chez vous. Et chaque fois que je suis allée en France, je m'y suis sentie comme un poisson hors de son bocal. Je me suis toujours demandé où était ma place : pas vraiment « française », pas vraiment « calédonienne » et étrangère en pays Kanak.

    Je suis maintenant habituée à ne pas avoir de vrai port d'attache, mon pays c'est partout où je me sens bien. Et surtout là où je me sens libre.

    Donc les USA c'est parfait pour moi : je suis une étrangère qui se plaît dans ce pays, et les gens de ce pays sont presque tous issus de l'immigration, qu'elle soit éloignée dans le temps ou plus récente. L'américain moyen est curieux, et il a une forte propension à l'acceptation de l'autre, tant que cet autre respecte les règles du pays qui l'accueille.

    L'américain est fier de son pays, et de ses origines. Et il y a de quoi être fier.  Rien n'est vraiment facile ici, les gens doivent tout le temps se battre pour avoir la vie qu'ils veulent. Leur système social est très inégal. Alors quand il arrive à avoir quelquechose, c'est qu'il l'a mérité.

    La seule vraie contrainte c'est l'argent, il faut pouvoir vivre ici. Si j'en avais la possibilité je m'installerais carrément ici. Mais avant de prendre une telle décision j'ai encore beaucoup à voir, à apprendre, à comprendre.

    Tout n'est pas idéal, et beaucoup de choses me choquent, c'est un pays qui a beaucoup à faire en matière de respect de l'environnement, et de diminution de la pollution. La consommation est outrancière, la course à l'argent  est omniprésente, Mais c'est un endroit où tout est fait pour que l'on se sente bien. Et les gens ont une  spiritualité développée. Les enfants sont élevés dans le respect des autres et des valeurs fondamentales de la personne humaine. Il y a une prise en compte permanente de la personne humaine, les gens vous écoutent patiemment et tentent toujours de vous aider.

    La plupart des gens ont un self control naturel. Cela peut parfois paraîte agaçant aux latins que nous sommes, mais cela permet d'avoir une communication plus directe et complète, car dépourvue d'épanchements émotionnels perturbants. Cela peut paraîte froid, mais c'est vraiment reposant, et efficace pour régler des situations parfois délicates. Par contre, ils sont très démonstratifs, dans leurs relations familiales et entre amis. Ils s'enlacent et montrent leur affection de façon spontannée.

    Dans la plupart des groupes où je suis allée lors de visites organisées, j'ai pu constater que l'humour est omniprésent. Les américains s'amusent facilement de tout,il n'y a pas un commentaire qui ne soit émaillé d'une anecdote humoristique. Plaisir et loisir riment avec rire, même lors de visites de site historiques, il y aura forcément à un moment ou un autre "la petite histoire qui tue".

    Enfin l'ambiance reste décontractée, en pleine crise financière, les américains se serrent les coudes, et remontent les manches pour faire face, dignement.

     

     

    Lire la suite