Les pauvres


Ils sont là, si nombreux!
Les yeux au bord des mains
Et le coeur en bataille
Leurs têtes embrumées
Aide-moi, aide-toi,
Aide-les!
Ne ferme pas les yeux
Car ils te hanteraient
Souvent je pense à eux,
Ombres dans la tourmente
Fantômes dans la vie
Notre avenir peut-être,
Et pleure leur douleur
En égoïste femme
Au fond de mon lit chaud
Et le ventre rempli
Alors que la violence
La faim, la solitude
La peur et les chagrins
L'humiliation de n'être rien
Meuble leur quotidien
Devient leur habitude.

Iaroslav

 

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