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  • Communiquer

    • Le 14/01/2009

     

    Chacun de nous a un mode de communication dans lequel il excelle, peut-être avez vous une petite idée du mien...

    Pour certains, c'est les arts plastiques, la peinture, la sculpture, la musique ou tout autre forme de créativité. La communication n'est pas chose facile. Arriver à se faire entendre, et apprécier, arriver à ce que l'on ait envie de vous écouter. Car en ce qui me concerne tout est question d'écoute.

    Oui, j'écoute une peinture, car elle me murmure à l'oreille les émotions de l'artiste, elle me dit la passion, la tristesse, la joie, la paix, l'amour, ou simplement la beauté.

    Je connais un monde à côté du réel, un univers qui est en permanence relié à mes sens, et qui me rend parfois si vulnérable, que je dois lui substituer une image aux yeux des autres, un masque.

    Ecouter ce n'est pas entendre, écouter c'est saisir quelque chose qui passe à portée de nos sens.

    Et chacun de nous peut s'exprimer vers les autres grâce au don qui lui a été fait par ...(A chacun de répondre en fonction de sa foi, ou de son absence de foi.)

    Nous avons tous en commun l'outil maître qui nous permet de nous mettre à l'écoute, c'est le coeur. Si chacun laisse monter son coeur en son âme, il saura comment écouter le monde, et il entendra clairement tous les messages.

    A une condition cependant : laissez parfois un peu votre tête de côté.

    Alors comment bien communiquer, avec les autres ?

    Tout d'abord le cognito sum : connais-toi toi même, car quand tu sais qui tu es et ce que tu vaux, tu ne peux plus être blessé profondément, les flêches assassines ne font plus qu'effleurer ton armure.

    Ensuite ouvre ton coeur, mais ne laisses pas n'importe qui y entrer, mets un mot de passe à l'accès à ton âme

    Puis clique sur ton amour inconditionnel de l'autre, celui que tu as laissé entrer vaut forcément que tu l'acceptes entièrement tel qu'il est, même et surtout s'il est différend de toi.

    Et enfin, vas-y libère tous tes sens, ouvre toutes les écoutilles de ton être, et ton intelligence fera le reste.

     

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  • Utopia est

    • Le 14/01/2009

     

    De ce que j'observe de la vie, et des comportements humains, j'ai constaté que la plupart d'entre nous, ceux qui vivent dans les grands ensembles urbanisés, vont chercher le vrai sens de la vie, le sens original dans des contrées lointaines. Des endroits qui ressemblent beaucoup à ceux où j'ai vécu : dans la nature, dans les îles, en brousse. Oui, je comprends bien cela, car il y a de la magie dans l'évocation de ces lieux, le soleil, la mer, l'absence de soucis, le farniente, la découverte d'autres cultures, d'autres modes de vie. Comme si nous considérions que notre vie est insatisfaisante, lourde, difficile à gérer. Parce que nos relations aux autres sont compliquées, froides, anonymes. Pourtant, je vous le dis moi qui ai eu la chance de pouvoir vivre là où vous rêvez d'être, vous êtes dans l'erreur.

    Le monde est magique, parce que nous lui attribuons une part de rêve, de notre rêve, de l'illusion de ce que nous appelons notre bonheur.

    Je peux vous dire que ces gens que vous enviez tous, ne rêvent que d'une chose, vivre votre vie, dans un endroit ouvert, où les contraintes coutumières n'existent pas, là où ils peuvent vivre du produit de leur travail. Là, où il est facile de se soigner, de s'instruire, là où ils ont une chance de s'ouvrir au monde et de sortir de leur système englué dans la tradition et où la justice et le droit sont entre les mains de clans ou de familles dont ils sont peut-être exclus.

    Toute place , tout endroit sur la Terre a ses joies et ses peines, ses libertés et ses contraintes. Il n'y a pas de rêve éveillé où tout est facile, juste, beau et enrichissant.

    Le recherche du bonheur, elle est en nous. Je peux être heureuse à Paris, à Sydney, à Auckland, à Lifou, à Marseille et Nouméa, si je sais aller y chercher ce qui me correspond à cet endroit. J'aime me promener sur les quais de la Seine, j'aime le côté à la fois océanien et  la city de Sydney, j'aime le calme et la simplicité de Lifou,j'aime la gentillesse des Néo Zélandais à Auckland, j'aime le mélange des genres à Marseille, j'aime me sentir chez moi à Nouméa.

    Il n'y a pas de lieu de vie idéal, il y a des rencontres que nous faisons, là où nous sommes. Je suis sûre qu'un parisien m'envie ma vie, et moi j'envie la sienne : vivre dans un des berceaux de la culture et de l'art, proche des milieux intellectuels, avoir la possibilité de croiser son auteur préféré, au centre de la connaissance, pouvoir visiter les musées, les cathédrales, les galeries de peinture, aller à la cité des sciences ...Pouvoir prendre un train et sillonner un pays.

    Nous nous faisons tous rêver mutuellement et c'est ça le bonheur.

     

     

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  • Le petit bonheur

    • Le 10/01/2009

     

    Un petit bonheur, c'est un moment de vie intense et fugace où l'on se sent en vie et en prise directe avec le monde.

    J'ai une liste de petits bonheurs qui change de jour en jour et qui me fait apprécier le monde :

    - le petit café du matin : un arôme puissant, chaleureux et rond, avec un petit pain suédois, et ma confiture faite maison, dégusté dans le calme et le silence, avec pour seul bruit de fond les oiseaux dans je jardin.

    - la lecture de la poésie : un recueil de Rainer Maria Rilke, "Vergers" ou "Poèmes à la nuit" en version française et allemande, ou Fernando Pessoa,ou d'aures encores qui me font voyager

    - mon site : où je rencontre de nouvelles personnes, des gens si loin et pourtant par ailleurs si proches de moi, et où je fais des découvertes poétiques et intellectuelles.

    - m'exprimer : mettre par écrit ce qui trotte dans ma tête

    - marcher dans la nature, loin de tout bruit de la civisation

    - naviguer sur l'océan, et me sentir à la fois si petite et si grande

    - les proches, ceux qui vous montrent leur coeur sans détour

     

    Nous avons tous une liste de petits bonheurs que nous mettons à jour tout le temps ils sont aussi variés et nombreux qu'il y a d'individus sur Terre. Pour être heureux, il nous suffit de nous placer dans un de ces petits bonheurs un instant et de le vivre au présent. On nous a donné cette capacité de nous mettre un instant entre parenthèses, de nous évader de ce qui est parfois insupportable. Cela ne règle pas les problèmes, et ne nous permets pas de les éviter, mais parfois cela peut nous apporter l'énergie nécessaire qui nous donne le courage de les affronter.

    J'aime profondément mes petits moments de bonheur, et j'essaie d'en ajouter un chaque jour à ma liste, aujourd'hui mon premier petit bonheur a été le site "le parchemin de Mahdi", allez-y juste pour le plaisir de la tête et du coeur !

    http://www.leparchemindemahdi.com/

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  • Un monde meilleur

    • Le 10/01/2009

    Le titre est banal, n'est-ce pas, tant galvaudé, médiatisé, qu'il en est devenu quelquechose de dépité, vide de contenu et sans envergure.

    Pourtant mon coeur crie tous les jours à ma tête : vas-y, fais-le, pour un monde meilleur !

    Je lis les informations, je vois les efforts de certains hommes politiques, et la constance des hommes de coeur. Malgré les média qui gâchent tout, anihilent tout espoir. Et j'ai envie de leur crier,  aux journalistes ultra politisés, et à l'affût de la reconnaissance financière et des honneurs, de leur crier "Assez, arrêtez de tout salir, arrêtez de vandaliser l'humanité!" On vient de découvrir un petit bout de Terre vierge, inconnue de tous,où l'homme n'a jamais mis les pieds. Maintenant je tremble pour cet univers de pureté naturelle, car tous les reporters du monde vont vouloir aller y cueillir leur petit bout de gloire médiatique et sporadique. Et pour ça ils vont aller mettre en péril des espèces inconnues et un monde qui n'a rien demandé d'autre que de vivre loin et ignoré de tous, protégé de la bêtise  et de la convoitise.

    Le plus grave c'est qu'une grande majorité des gens suivent cela , et alimente les espoirs de ces êtres dépourvus de compassion.

    Nous devons créer un monde meilleur ou nous en mourrons.

     

     

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  • En Nouvelle Calédonie

    • Le 13/12/2008

    Fait-il bon vivre en Nouvelle –Calédonie ? Oui, c’est certain, au regard de ce qui se passe ailleurs. Entre les situations de crise économique et sociale dans l’hémisphère Nord, les conflits au Moyen Orient, le terrorisme qui gagne tous les pays du monde, la galère des pays de l’Est, les troubles récurrents en Afrique, et une paix relative dans un contexte de vie plutôt agréable, je choisis la deuxième solution. Pourtant je cherche encore un autre endroit où poser mes valises.

    La Nouvelle Calédonie dispose d’un capital séduction des plus forts au monde, un très bon niveau économique, une population multiraciale, un climat agréable, une nature exceptionnelle sans prédateurs hormis dans l’océan. Tout devrait bien marcher, et pourtant, notre petit monde local est gangréné par le mal du siècle : le paraître. C’est à qui détiendra le pouvoir, ou à qui exhibera la plus belle maison, la plus belle voiture, le plus beau bateau, la plus belle femme…

    Deux grands types de mentalité s’y opposent : l’état d’esprit européen qui a été apporté par des générations de colons (l’individualisme) et qui est maintenant alimenté par l’immigration de gens de l’hémisphère Nord, tous pays confondus,  et la façon de vivre des gens du pacifique (le communautarisme), des mélanésiens, polynésiens, micronésiens, et autres peuples du Pacifique qui sont présents aussi dans la société calédonienne.

    La politique et la religion sont très présents, à côté d’une société qui vit à travers le plaisir de tous les excès. La Nouvelle Calédonie n’est pas une destination privilégiée de tourisme sexuel, parce que son niveau de développement et la mentalité des ses résidents ne l’autoriseraient pas. C ’est le paradis des homosexuels, il règne ici une grande tolérance. Mais c’est aussi le pays du vice : l’inceste et la pédophilie y sont  omniprésents, 40% des enfants des populations locales, mélanésiens et polynésiens ont été abusés dans leur petite enfance. Dans les tribus, le viol de femme en réunion c’est la banale histoire d’un vendredi ou samedi soir bien arrosé. Les bagarres violentes dans les familles à cause de la jalousie sont fréquentes. Si l’on ajoute à cela l’accès maintenant relativement facile à la pornographie à la télévision, nul doute que le sexe est ici pour certains, une drogue.

    Les sociétés basiques qui composent le sédiment social de la Nouvelle Calédonie sont de plus en plus corrompues par l’alcool, et le cannabis. Elles sont de plus en plus violentes. Les autorités coutumières ont du mal à faire face à ce délabrement social, car les jeunes fuient leurs lieux de vie pour aller rejoindre la ville où tout leur est permis. Ils reviennent quand tout va trop mal, mais au lieu de témoigner de leur déchéance, ils racontent leurs exploits nocturnes et embrigadent les plus jeunes qui cèderont à leur tour à la facilité.

    Les jeunes des immigrants et des européens ne sont pas plus tranquilles, mais ils bénéficient souvent d’un environnement social et familial plus averti. Ils ont souvent connu le monde extérieur qui est socialement plus coriace, et donc ils savent mieux se protéger. Il est rare de les voir en bande dans les rues, et souvent ils aspirent à l’indépendance économique.

    Ces situations conduisent rapidement à porter un jugement coupable sur les populations issues de l’immigration, qui ont apporté la source de tous les problèmes à de sociétés qui en étaient soi disant dépourvues. Pour les ignorants qui prétendraient cela, je les inviterai à lire la littérature calédonienne, notamment les récits des légendes canaques de Georges Baudoux, ou les textes de  Mariotti, qui relatent des faits vécus qui ont été ensuite insérés dans la mythologie canaque.

    La violence est omniprésente dans l’histoire canaque, idem pour les Wallisiens et Futuniens, et ne parlons pas des ancêtres du Vanautu et de Papouasie. Les plantes hallucinogènes et les drogues étaient déjà connues et utilisées pour soumettre les ennemis, seul l’alcool tel que nous le connaissons a été introduit, et il a fait des ravages. Et nous en subissons les effets maintenant plus que jamais. Cela ne dédouane pas les responsables de la colonisation, ni les effets pervers de cette colonisation, tout le monde en convient. Mais il faut arrêter de prétendre que la Nouvelle Calédonie a été corrompue par les Européens, il faut arrêter de croire qu’il existe une population gentille accueillante et une autre tortionnaire et égoïste : cela est réducteur.

    Il y a en Nouvelle Calédonie une mosaïque de populations qui vivent les unes à côté des autres et nous sommes tous interpénétrés par les habitudes de vie et les mentalités des autres. Il y a des gens qui s’en sortent mieux que d’autres. Il y des gens qui veulent rester en dehors d’un système qui leur fait perdre leurs valeurs. Il ya des gens qui se battent, d’autres qui baissent les bras, Il y a des gens qui exploitent la crédulité des autres, il y a des parasites qui vivent de l’injustice sociale, Il y a des gens qui sont perdus et n’arrivent pas à trouver leurs marques, Il y a des riches, des populations moyennes et des pauvres dans toutes les ethnies,   il y a des gens qui ne veulent pas perdre leur dignité et ceux qui sont prêts à la vendre  au plus offrant. Et si l’on y regarde de plus près, vous y verrez des gens comme il existe dans le monde entier, dans tous les pays et toutes les cultures, des êtres humains qui vivent comme ils peuvent avec ce qu’ils sont.

     

     

     

     

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  • La violence, signal d'alarme

    • Le 13/12/2008

    Hier j’ai regardé à ta télévision l’émission « à vous de juger » présentée par Arlette Chabaud. Un des thèmes abordé était la violence en politique, avec Rama Yade et Bertrand Hamon, ainsi que deux journalistes, et un docteur en psychiatrie. Plusieurs autres sujets ont été abordés mais celui sur la violence était généralement de toute façon sous tendu. On nous a expliqué que la violence est effectivement partout et qu’elle s’est de la même façon libérée dans les échanges politiques. On nous a aussi parlé de la haine qui progressait partout et que l’un des facteurs de la violence et de la haine était l’incompréhension qui grandissait au sein de la société. Cette incompréhension aurait pour origine l’individualisme galopant provoqué par un trop grand développement du libéralisme. Rama Yade à  soulevé à juste titre que la liberté était un des trois symboles de la devise de la France : « Liberté, égalité, fraternité », mais que beaucoup ont oublié, dans le contexte économique notamment , que la constitution précise que la liberté individuelle ne doit pas nuire à autrui.

    En fait ce débat d’idées m’a vraiment captivée car les intervenants mettaient sur la table en fait l’origine même de toute violence dans le monde, c’est donc l’absence de prise en compte du droit des autres, et l’absence d’écoute des gens sur les problèmes dont ils ont conscience, mais qu’ils préfèrent ignorer car ils ne sont pas touchés directement .

    L’Homme a oublié qu’il fait partie intégrante de l’Humanité.

    Je ne vois pas beaucoup de gens qui soient à la recherche du consensus.  Chacun est à la poursuite de la réalisation d’un objectif, d’un chemin de vie qui conduit à cet objectif. Ce n’est pas un tort car c’est le meilleur moyen de l’atteindre. Mais ce qui est dommageable, c’est le comment des choses. Nous fonçons tout droit pour aller chercher notre droit au bonheur, mais nous oublions de prendre le temps d’apprécier le chemin qui nous y mène. Et sur ce chemin il y a tous ceux que nous croisons, avec qui nous faisons un petit bout de route, et tous ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues, qui nous permettent de grandir davantage. Et il y a tous ceux qui nous interpellent, que nous ignorons car nous craignons de perdre notre temps. Et surtout il y a cette impérative nécessité d’avancer coûte que coûte, de ne pas se disperser pour atteindre ce foutu objectif, notre bonheur suprême.

    Quel bonheur ? Et bien il est différent d’une personne à l’autre. Il passe par la réalisation de soi. En fait tout est acceptable, chacun a le droit d’avoir sa vision du bonheur, et donc son idée pour y parvenir. L’individualisme est  une bonne chose, il est en inhérent à notre personnalité,  la société, les autres, sont tout aussi nécessaires à notre développement et à l’aboutissement de notre œuvre. Le tout est de trouver le juste équilibre, entre le besoin personnel et la vie en société.

    Je ne parle pas de communauté ou de communautarisme, car je les trouve tout aussi, voire plus dangereux que l’individualisme qui conduit à l’égoïsme.

    La  violence , c’est un signal d’alarme puissant qui nous ordonne de revoir notre mode de fonctionnement, et qui nous oblige à revenir vers la prise en  considération positive de l’existence des autres et de leur importance dans la réalisation de soi.

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  • Ce monde est-il toujours le nôtre ?

    Nous sommes en décembre 2008, la période des vacances  scolaires a commencé, et nul besoin de l’annoncer dans les média, car dans les quartiers Nord de Nouméa, les résidents ont très rapidement commencé à connaître les effets de ce nouvel état des jeunes de la rue. Les cambriolages s’intensifient, les rues qui jusqu’alors connaissaient une relative tranquillité, commencent à s’animer et à voir défiler des groupes de jeunes gens qui déambulent, désœuvrés.

    Parmi ces jeunes qui se promènent, beaucoup le font par simple curiosité, par ennui. D’autres pour le plaisir de se retrouver, et chercher une source de divertissements. Mais le phénomène de groupe provoque dans la population un sentiment de danger. Et dans ces groupes s’insèrent souvent des plus grands qui ont des idées derrière la tête. Et c’est ainsi que ces petites entités apparemment innocentes vont véhiculer des informations sur la vie de leur quartier, sur les voisins, qui permettront à des individus bien moins innocents de préparer leurs larcins.

    Une de mes voisines m’a lancé il y a quelques jours, à propos des cambriolages en recrudescence : « c’est bientôt Noêl, ils font leurs courses ! » Il est vrai que le phénomène est récurrent, il commence à la fin novembre, comme les promotions de Noël des grands magasins, il va s’amplifiant car alcool, désœuvrement, et euphorisation due à l’approche des fêtes fournissent un cocktail détonnant qui engendre les situations de violences, exacerbées par la jalousie. Cette jalousie de ne pas avoir un appartement agréable, un jardin entretenu, une vie décente.

    Car ces enfants vivent souvent dans des logements sociaux  surpeuplés, dans une famille trop nombreuse, dans des milieux difficiles. Ils sont dans une génération de transition, celle qui a découvert son indépendance, loin de la coutume et des lieux de vies communautaires. Des peuples de « guerriers » comme ils ont tendance à le revendiquer, qui à l’âge adolescent ont de la testostérone à revendre, de l’agressivité à éliminer et qui vivent dans un univers qui ne leur laisse pas beaucoup de choix. Alors beaucoup cherchent à fuir dans l’alcool, comme les grand frères, ou les parents, et d’autres découvrent la drogue, qu’ils partagent (au début).

    Quel regard portons-nous sur ces jeunes en voie de délinquance ? Dans notre quartier il y a deux types de comportements : les gens qui s’intéressent à ce phénomène et essaient avec leurs moyens, avec ce qu’ils sont, de rentrer en contact, ou de rester en contact avec ces jeunes, sans trop s’impliquer, mais juste pour offrir à ces jeunes une reconnaissance qu’ils recherchent à travers leurs actes, bons ou mauvais. Et il y a les indifférents qui ne savent pas de toute façon comment agir, et donc qui préfèrent « vivre à côté », en se disant que moins on s’intéresse aux autres, moins ils s’intéressent à vous, et qu’en cas de grabuge, on n’a qu’à appeler la police.

    Les deux comportements sont raisonnables, car une implication trop forte aurait les effets inverses du résultat attendu : la tranquillité. Et une absence de réaction et une certaine indifférence laissent aux populations visées une marge d’évolution car elles se sentent moins « jugées » par le reste du monde, ce qui peut leur permettre de s’approcher de la société et s’y insérer en douceur.

    Mais cela ne résout pas notre problème, car à la longue un comportement trop « lisse » envoie un message de faiblesse, et contribue à développer les actes de délinquance. Le monde dans lequel nous vivons fabrique des esprits matérialistes et consommateurs, alors que tout le monde n’a pas les moyens d’accéder à cette consommation. Et d’autres n’ont pas envie de fournir les efforts qui leur permettront d’y accéder. Et les mêmes qui fabriquent ce monde de consommateurs sont ceux qui pratiquent un esclavagisme moderne, celui qui dissuade les jeunes d’aller vers une société ressentie comme injuste et souvent inhumaine.

    Qui a tort, qui  a raison, si le problème de la délinquance des jeunes est aussi récurent et que malgré tous les efforts gouvernementaux, des organismes sociaux, des associations, et de tous ceux qui s’impliquent pour se battre contre la fatalité, c’est que la solution n’existe toujours pas, elle reste à inventer .

    Si nous ne trouvons pas de solution, c’est peut-être que nous prenons le problème à l’envers. La réalité est que le monde a changé, les valeurs éthiques ont vieilli, la génération qui pose des questions n’attend pas forcément de réponse de notre part. Elle veut simplement que nous nous adaptions à ce nouveau monde et que nous nous y insérions, car le monde de demain n’est plus le nôtre, c’est le leur.

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  • Trajet aux Monts Khogis

    -       Parcours aux monts Koghis : le trajet sur la grande piste jusqu’après l’accès aux refuges, puis le point de vue TDF, je suis redescendue jusqu’à la pépinière du lac, puis je suis remontée à l’auberge : ce parcours fait 8,6 km mais tout en descentes et en montées très raides, j’ai dû m’arrêter deux ou trois fois et j’étais épuisée.

    C’est un trajet que je ferai plus rarement car il est très éprouvant, mais il est une combinaison de trois trajets que j’avais déjà faits.

    Le départ se fait comme toute promenade en forêt aux Koghis, c’est une agréable promenade sur des sentiers plus ou moins difficiles. Pour ma part je trouve que certains de ces sentiers se dégradent et deviennent dangereux. Je voulais aller jusqu’au pic Malaoui, balade estimée à trois heures aller-retour. J’ai dû faire marche arrière juste après l’accès aux refuges car la sentier devient étroit, un précipice sur la droite, des vestiges de cordes et piquets branlants sont sensés assurer la sécurité, et le passage en bois est effondré. Même mes chiens n’ont pas osé s’aventurer. Ce passage est maintenant réservé à des randonneurs chevronnés et qui se déplacent en groupe pour diminuer le risque de chute accidentelle. Le passage est possible, à vos risques et périls. Pour ma part je suis courageuse mais pas téméraire, je m’y aventurerais avec un bon randonneur, mais pas seule.

     

    J’ai donc opté pour le trajet du point de vue TDF, qui est physique mais facile. Arrivé en haut j’ai cherché un moyen de poursuivre ma randonnée car je restais sur ma faim. J’ai donc opté pour la descente qu’empruntent les véhicules techniques TDF pour effectuer leur maintenance.

     

    Genoux fragiles et sens de l’équilibre incertain s’abstenir ! cette descente est abrupte et glissante sur environ les trois quarts du parcours : de nombreux cailloux roulent sous vos pieds, le reste du parcours est bétonné. Et on est contraint de courir sur une bonne partie du sentier, puis cela se calme et l’on traverse une forêt agréable, mais le chemin n’en finit pas sur trois kilomètres pour finir sur une propriété privée : la pépinière du lac, mais pas de maison ni de panneau avant d’arriver en bas.

     

    Le parcours se termine en bas de la route des koghis qu’il faut reprendre en sens inverse pour remonter à l’auberge où j’ai garé ma voiture.

     

    La montée vers l’auberge a été épuisante, j’ai cru que je n’y arriverais pas, malgré un stop over et une petite semi somnolence sur un gros tronc d’arbre. Ce trajet m’a pris quatre heures.

    Mais j'ai terminé en m'offrant un délicieux repas à l'auberge, les gérants ont été très gentils et m'ont laissé déjeuner sur une table dehors, alors que d'habitude ils ne servent pas à l'extérieur, et ce pour me laisser avec mes chiens qui n'auraient pas supporté la chaleur dans la voiture.

    Vous aimeriez savoir ceque j'ai pris ... un filet de boeuf à la chateaubrilland avec ses pommes paillasson et une sauce aux morilles, une tarte fine aux pommes avec une glace vanille et un coulis de framboises, et un bon petit café Malongo bien serré ! Excellent, ce qui m'oblige à retourner marcher demain pour éliminer toutes ces calories.

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